Quatrième de couverture; En même temps que l'inventaire d'une vie, ce livre apporte un autoportrait de son auteur, une plaidoirie en faveur de l'homme, un réquisitoire contre un siècle qui l'avilit et le cri d'une irrépressible espérance. C'est un ouvrage que son auteur a mis bien des années à concevoir et bien des mois à écrire, et auquel il ne voudrait pas avoir à changer une virgule jusqu'à son dernier souffle. Autre présentation: "Le titre de cet ouvrage pourrait laisser penser qu'il s'agit d'un credo, d'une profession de foi religieuse. Il n'en est rien : sur les treize chapitres qui le composent, onze ne font aucune référence à Dieu, au Christ, à l'au-delà. L'auteur essaie seulement d'y dégager les grandes tendances communes aux hommes de tous les pays et de tous les temps, les vérités qui sont « écrites en eux » et que ce siècle oblitère. Son ambition serait que, croyant ou incroyant, chacun de ses lecteurs puisse contresigner ces pages qui constituent - il l'en prévient dès le début - «tout, sauf un catéchisme ». A la fin de l'ouvrage, cependant, l'auteur (qui se défend de l'étiquette romancier catholique et n'entend être « qu'un chrétien qui écrit des livres »), l'auteur explique pourquoi le christianisme, qu'il n'a pas toujours connu, lui semble correspondre à ces vérités immémoriales et universelles, comment il les révèle et les réalise. « Vous avez mis fin à vos jours, cette nuit à 4 h 30... » Un homme au cheveux gris veille une jeune fille qui vient de se suicider. Ilot de silence immobile parmi le tumulte indécent de la ville, cette chambre est pleine d'indices, mais elle garde son secret; et ce masque de cire et d'ivoire le garde plus hautainement encore. Et, tout au long de cet écrit, l'homme cherchera désespérément pourquoi on se tue à vingt ans, la veille de l'été, quand on 'a « tout pour soi »... Et il va s'aviser que, peut-être, nous sommes tous un peu responsables de ce crime : que cette époque et cette société sont les ennemies de tout ce que put incarner une jeune fille, les ennemies de notre âme. Réquisitoire contre ce temps, méditation sur la mort, regard sur la jeunesse, cette Lettre ouverte (que sa destinatrice est la seule à ne pou-voir lire) du grand romancier auquel aucun problème humain n'est étranger, est née de l'alliance pathétique de la colère et de la compassion."
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